• IV. Une sorte de nostalgie

     

    Ca faisait un peu moins d’une semaine que j’avais lâché ces guignols. Ceux avec qui on m’avait casés n’étaient pas franchement mieux mais au moins ils ne me faisaient pas chier. On m’avait foutu trois débutants, une nana et deux branleurs. Je ne leur parlais jamais, et c’était mieux comme ça. Je m’occupais de récolter un peu d’argent grâce aux petites missions qui occupaient la moitié de mes nuits. Quand à mes trois autres grands amis, ils faisaient les plus importantes. Durant toute une semaine ce système marchait très bien, mais je ne sais pas pourquoi on s’en est tous lassé. Je commençais à faire des missions de jour, et ces trois cons, voyant que je me ramassais pas mal de tune m’ont laissés faire et sont restés assis sur leur canapé à bouffer comme des porcs, et une nouvelle fois, j’ai décidé d’agir. Mais, j’avais l’impression de parler à des inconnus. C’est vrai, on n’avait jamais discuté, je connaissais même pas leurs noms. Alors j’ai débarqué en plein milieu de leur petite réunion de feignasse, et je les ai obligés à bouger. Ils ont un peu protesté au début, mais quand je leur ai dit que s’ils ne se remuaient pas un peu, je me barrerais, ils ont légèrement flippé et ont commencé à se préparer. Alors on est parti. Notre mission consistait à récupérer des données qu’une bande de politiques étaient parvenus à récupérer à propos de notre école. C’était loin d’être facile, il suffisait d’une seule gaffe et toutes les personnes de l’établissement prenaient dans leur gueule. Mais tout devaient bien se passer…enfin normalement… Donc allons y depuis le début. On avait carte blanche, on pouvait aussi bien tuer des gens que tous les laisser en vie. Jusque là tout est ok. Le seul truc, c’est qu’il ne fallait pas se faire prendre, mais tout ne se résume pas qu’au fait de ne pas montrer notre jeu aux personnes présentes dans la salle. Il faut aussi faire gaffe à d’autres engins de surveillances… pour moi c’était logique, pour eux apparemment non.

     

    Moi : Donc c’est bon pour vous trois ? Et d’ailleurs…c’est quoi vos prénoms déjà ?

    Clara : M-Moi je…euh… je m’appelle…enfin c’est Clara ! Dis Axel, tu…

    Moi : Et vous deux c’est quoi ?

    Clara : Il m’ignore encore…

    Nicolas : Nicolas ! On te les as déjà dis vingt fois ! Tu le fais exprès ou quoi ?!

    Moi : Si je le faisais exprès ça voudrait dire que je vous apprécies, or c’est pas le cas. Donc si ça peut répondre à ta question non, je ne le fais pas exprès. Et toi le binoclarde ?

    Nicolas : Mais quel…

    Quentin : Je me prénomme Quentin, si cela peut éclairer ta matière grise !

    Moi : Cool… mais ton vocabulaire je m’en fou.

    Quentin : Je…

    Nicolas : Pff…

     

    Je sais pas pourquoi mais je les sentais pas. Ils m’énervaient encore plus que Hanna, Noa et Morgan.

    Puis on a continué la discussion, jusqu’à ce que j’intervienne sur un sujet…les caméras. C’était logique on était dans un lieu où de grands hommes politiques se réunissaient ! Et c’est tâches ont TOTALEMENT zappés les caméras…

     

    Nicolas : C’est bon ça arrive à tout le monde !

    Moi : Non ! C’est ça le pire ! Ca n'arrive à PERSONNE !

    Quentin : Tu sais Axel, tu ne devrais pas t’en prendre à Nicolas, il n’y est pour rien dans cette affaire. Il devait juste se débarrasser des présences nuisibles.

    Moi : Mais ta gueule ! On a à peine cinq minutes pour trouver la salle des caméras et effacer les vidéos de nous !

    Clara : Mais si ça se trouve il y avait quelqu’un dans la salle ! Et il nous a vus !

    Moi : Alors on devra le tuer pour qu’il n’en parle à personne.

     

    Ils m’ont tous les trois regardés et sont partis chacun de leurs côtés pour trouver la salle. On devait se retrouver cinq minutes plus tard devant le bâtiment. J’ai couru partout, je ne devais surtout pas me faire repérer. Puis je l’ai finalement trouvé, c’était pas compliqué il suffisait de suivre les panneaux indiquant « salle de surveillance ». Alors j’ai sortit mon scalpel et j’ai coupés tous les fils que je voyais. Pas très malin, car ça a coupé l’électricité et effacé toutes les donnés ni enregistrés ni récupérés. Nous étions sauvés, mais quand même un peu dans la merde, sachant qu’une bande de mécaniciens du genre musclor, allait sûrement débarquer pour réparer le problème technique. Evidemment, comme j’étais très réaliste, l’idée qu’ils me proposeraient une tasse de thé ne m’est pas vraiment passée par la tête. Donc je me suis barré. J’ai rejoints les trois autres grands cons à notre lieu de rendez-vous.

    Lorsque les professeurs ont pris connaissance de notre petite péripétie, on a eu le droit à une leçon de morale totalement bidon dont tout le monde se fiche. Quelques jours plus tard, j’ai croisé Matt et son groupe en train de se prendre la tête avec une bande de trois lourdauds.

     

    Lourdaud n°1 : Allez mes jolies juste un verre entre vous et nous trois…

    Olivia : Va mourir sale porc !

    Laura : Euh…m-merci de l’invitation…mais…euh…enfin…comment dire j-je ne suis pas très intéressée…

    Lourdaud n°1 : Allé ma chérie on va bien s’amuser !

    Laura : N-Non ! Je…je suis assez pressée.

    Lourdaud n°2 : Et toi mon cœur tu dis rien depuis tout à l’heure on te plaît pas ?

    Andy : Si par « on te plaît pas ? » tu veux dire que vous me dégoûtez avec vos tronches de poivrots en manque de sexe, alors oui ! Vous ne me plaisez pas du tout.

    Lourdaud n°3 : Ahahahah ! Elle t’a niquée ! Elle t’a niquée !

    Lourdaud n°2 : Ferme ta grande gueule ! Et continue de maintenir le môme ! Il bouge un peu trop à mon goût.

    Matt : Aaaah ! Mais lâchez moi ! Vous avez pas honte de vous en prendre à trois jeune fille sans vous battre contre un vrai homme ?!

    Olivia : Non mais Matt, il vaut mieux qu’ils t’immobilisent, car s’ils se battent contre toi, on pourra faire un bac à sable avec les miettes de tes os !

    Matt : Merci Olivia…

    Lourdaud n°1 : Bien dit ma mignonne. Belle et intelligente, comme je les aime !

    Olivia : Non, toi tu les aime superficielles et sans cervelle, me confond pas avec tes putes.

    Lourdaud n°1 : Répète un peu sale garce !

    Axel : Salle garce ? Jamais vu de tels gentlemen dans le coin !

    Olivia : Salut Axel, tu viens à ma rescousse ?

    Axel : Tu m’as pris pour Superman ?

    Olivia : Si tu portais des collants et une cape on vous confondrait.

    Matt : Elle est cool votre discussion en attendant on avance pas !

    Axel : Tu m’avais pas dit que t’avais appris à te battre toi ?

    Matt : Tu m’avais pas dit que tu te branlais jamais toi ?

    Axel : Ahahah ! Tu m’as eu…

    Lourdaud n°2 : Hé crevard ! Tu veux bien te barrer s’il te plaît ?!

    Axel : Avec joie, à une condition !

    Lourdaud n°2 : Ahahahah ! Le petit blagueur ! Et c’est quoi cette condition mon pauvre ?

    Axel : Que t’arrêtes de compenser ta solitude sur mes amies et que t’ailles te faire prendre par tes deux copains pour te détendre un coup.

    Lourdaud n°2 : Va te faire connard !

     

    Au même moment ce crétin m’a foncé dessus et a tenté de me frapper. Alors j’ai sorti mon scalpel je lui ai filé entre les jambe profitant de ma situation pour lui enfoncer mon arme dans une partie plutôt importante. Légèrement handicapé par son petit soucis au niveau des entres jambes il s’est barré en courant suivie des deux autres couillons.

     

    Matt : Ouais ! C’est ça cassez-vous ! Vous faites moins les malins hein ?! La prochaine fois je vous ferais pas de cadeaux !

    Andy : Tu sais Matt, c’est pas de toi qu’ils ont peur…

    Laura : En tout cas merci beaucoup Axel !

    Olivia : Je savais que mon preu chevalier viendrait vite.

    Axel : C’est rien.

    Matt : Allez ! C’est bon ! Vous trois vous feriez mieux d’arrêter de draguer des garçons comme ça dans la rue ! Vous avez bien vue que c’était pas une bonne idée.

    Andy : C’est Olivia.

    Olivia : Quoi ?! Mais non ! Je voulais juste savoir s’ils avaient des cigarettes !

    Andy : « Excusez moi messieurs ? Vous n’auriez pas des cigarettes ? Non parce que trois hommes aussi beaux et musclés que vous devraient en avoir. »

    Olivia : Je ne me trémoussais pas de cette manière !

    Laura : Si, un…un peu. M-Mais ç-ça ne faisait pas vulgaire ! Ca n’est pas ce que j’ai voulu dire !

    Olivia : Mais n’importe quoi !

    Axel : Au lieu de vous disputer, vous feriez peut être mieux d’y aller.

    Laura : Oui c’est vrai qu’il se fait tard !

    Andy : Ah…oui effectivement.

    Olivia : Je laisserais la fenêtre ouverte cette nuit, au cas ou tu voudrais passé me voir !

    Axel : J’y réfléchirais.

    Matt : Ouais, ouais ! C’est bon vous pouvez arrêter ?! Non parce que les relations sexuelles de mon frère m’intéresse pas ! Bon on y va !

    Axel : Pas toi Matt !

    Matt : Quoi ?

    Axel : J’aimerais parler à mon petit frère favori !

    Matt : Déjà je suis ton seul frère et ensuite qu’est ce que tu me veux ?

    Axel : Et si on allait parler ailleurs pendant que nos charmantes amies rentrent tranquillement ?

    Matt : Mouais…

     

    Matt et moi sommes allés nous asseoir sur le port, ça faisait un moment qu’on n'avait pas fait ça. On a parlé de pas mal de truc, il était lui-même. Il ne faisait pas celui qui se foutait de tout mais au contraire il était comme un fou. Il me parlait tout le temps d’Hanna. Quand à moi je l’écoutais puis il en est venu au sujet qui me pesait.

     

    Matt : Enfin ! Assez parlé de moi n’est ce pas ? Comment tu vas toi ?

    Axel : Ca va plutôt bien, enfin, comme ça doit aller…à peu de choses près.

    Matt : Comment ça ?

    Axel : Pff…rien d’important.

    Matt : Allez ! Dis, dis, dis, dis, dis, dis, dis, dis, dis, dis, dis…

    Axel : Ok, c’est bon ! Putain t’es soûlant !

    Matt : Ouais mais j’ai gagné !

    Axel : Pff… oui c’est vrai.

     

    J’ai laissé un léger sourire se glisser sur mon visage.

     

    Matt : Alors ?

    Axel : Juste, depuis que j’ai quitté mon précédent groupe, j’ai l’impression d’être totalement démoralisé.

    Matt : Ah bon ? Je croyais que tu les détestais !

    Axel : Ouais, mais je sais pas… Quand je suis seul, j’ai toujours l’impression que Hanna va débarquer et me soûler avec son bavardage habituel. Et puis quand j’engueule l’un des membres de mon nouveau groupe et que Nicolas les défends j’ai l’impression de voir Morgan ! Quand à Noa, à chaque fois que j’entre dans une pièce je m’attend à la voir lire, dormir, ou faire d’autres choses en solitaire. Mais c’est pas normal ! Enfin ces types je m’en fous complètement d’eux ! Je comprend pas ce qu’il m’arrive…

    Matt : Moi si !

    Axel : Ah oui ?

    Matt : Ouais !

    Axel : ……………

    Matt : …………...

    Axel : …………..

    Matt : …………

    Axel : ………….

    Matt : …………..

    Axel : Bah dis ! Exprime toi !!!!

    Matt : Ah pardon !

    Axel : Bon ! T’attend quoi ?!

    Matt : T’es nostalgique.

    Axel : Attend, quoi ?

    Matt : T’es nostalgique des moments passés avec eux, parce que malgré le fait que tu ne les aimais pas ils t’amusaient. Et comme ton nouveau groupe ne t’amuse pas autant, tu t’ennuis et tu regrettes Hanna, Noa et Morgan.

    Axel : Mais n’importe quoi !

    Matt : Ne me crois pas si tu veux, mais moi je sais que c’est ça !

    Axel :

    Matt : Enfin je vais pas te blâmer ! Moi aussi je regretterais d’avoir quitté Hanna !

    Axel : Crétin va…

     

    La nostalgie, ce sentiment qu’on ressent tous. Ce sentiment que je ressens actuellement. C’était pourtant évident, mais je ne voulais pas le voir, après tout, je n’avais aucune raison de les haïr. A force d’y penser j’ai finis par apprécier Morgan, puis Noa. Quand à Hanna, rien à faire elle m’insupportait, mais je voulais faire des efforts elle avait sûrement un bon fond. Et puis elle deviendrait probablement ma belle sœur donc il fallait bien que je m’obliges.

    Le soir en retournant voir Nicolas et ses deux autres copains, je me suis raisonné, et j’ai compris que j’avais rien à faire avec eux trois. Je me suis barré et j’ai couru jusqu’à notre école.

     

    Professeur : Axel ? Qu’est ce que tu fais ici à une heure pareil ?

    Axel : Professeur…j’ai…j’ai changé d’avis…je…je…je…je veux…

    Professeur : Tu as couru ou quoi ? Calme toi ! Reprend ton souffle. Alors qu’est ce que tu veux ?

    Axel : Je veux retourner avec mon ancien groupe !

    Professeur : Hé bien…comment dire, ça va être compliqué…

    Axel : Je changerais plus d’avis ! Mais je veux retourner avec eux !

    Professeur : Le problème ne vient pas de là, c’est juste que ces élèves ne sont pas revenus, ils ont demandés à garder leur indépendance. Comme il s’agissait d’un bon groupe, j’ai accepté. Du coup je ne sais pas s’ils ont changé de résidence depuis ou s’ils sont partis ailleurs.

    Axel : Et merde…

    Professeur : Mais ils sont peut être encore au même endroit, donc vous feriez mieux de quand même vérifier.

    Axel : Merci professeur !

     

    J’ai couru à travers la ville, je comprenais pas pourquoi mais je mourais d’envie de les revoirs. Comme s’ils avaient été des amis précieux que je devais retrouver après des années de séparation. Une fois arrivé devant la maison d’Hanna, j’ai hésité, j’avais peur qu’ils me rejettent. Puis j’ai frappé.

     

    Noa : Oui ?

    Axel : Salut Noa…

    Noa : ... Casse toi.

    Axel : Non attend ! Je suis venu pour m’excuser…

    Noa : Ah oui ? Mais c’est génial tout ça ! Tu veux pas boire un verre aussi ? Comme dans le bon vieux temps ! Allez va te faire mettre Axel. On a pas besoin d’un boulet dans l’équipe.

    Axel : S’il te plait ! Noa ! Je regrette tellement ce qu’il s’est passé ! Ce que j’ai dis, enfin je voulais pas…enfin si je voulais, mais que sur le moment ! Maintenant j’ai changé ! Enfin je penses… je veux dire, vous me manquez…

    Noa : … je…

    Morgan : Qui c’est Noa ?

    Noa : C’est Axel.

    Morgan : T’es revenus toi ?! T’as pas fais assez de dégâts comme ça ?! Barre toi on veut pas de toi ici ! Pas vrai Noa !

    Noa : Et si…on le laissait entrer ?

    Morgan : Quoi ?! Tu te fous de ma gueule !

    Noa : Laissons le au moins s’expliquer !

    Morgan : S’expliquer ?! S’expliquer pour quoi ?! Pour avoir détruit Hanna ? Pour nous avoir lâché ? Te fous pas de moi ! Y a rien à expliquer !

    Noa : …Et qu’est ce que t’en sais ?

    Axel : Noa…

    Morgan : Pff… fais ce que tu veux !

     

    Alors Noa m’a laissé entrer. Elle m’a servi à boire et m’a demandé pourquoi j’avais agit de cette manière. Evidemment j’en savais rien, je savais même pas pourquoi j’étais revenu. Donc j’ai juste souris, et ça lui a suffit comme réponse. Elle m’a sourit à son tour et est partie chercher Morgan. Avec lui c’était plus dur mais il a finit par m’écouter. Il m’a posé la même question que Noa et à lui je lui ai répondu que j’étais un être humain, et que comme tout être humain, je perds parfois la boule et je dis des choses que je ne penses pas. Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a mis sa main dans la gueule. Je me suis étalé de tout mon corps sur le sol. Il m’a regardé et a rigolé en me disant « t’es pardonné pour cette fois, mais la prochaine fois que tu nous fais un coup comme ça, je te préparerai un flacon juste pour toi. » Noa a laissé s’échapper un léger rire. Au bout d’un moment, Morgan m’a dit d’aller parler à Hanna qui était enfermée dans sa chambre. Je suis donc allé la voir.

     

    Hanna : Va t’en Morgan ! Je t’ai dit que je voulais être seule !

    Axel : Il paraît que ça donne des rides de se démoraliser de cette manière.

    Hanna : … Barre toi…

    Axel : Hanna…

    Hanna : T’as pas compris ?! Casse toi ! Fous le camp ! Lâche moi !

    Axel : Hanna écoute moi…

    Hanna : Et pourquoi je ferais ça ?! Pour que tu me dises encore une fois mes quatre vérités ?!

    Axel : Non, pour que cette fois ci je te dise mes quatre vérités…

    Hanna :

    Axel : Déjà, je suis un véritable connard, j’insulte les gens sans me remettre en question moi-même. Ensuite je suis hyper jaloux, et cette jalousie vient d’un manque d’attention de quand j’étais petit. De plus, je veux faire croire à tout le monde que je suis supérieur à eux mais encore une fois c’est pour cacher à quel point je suis faible à l’intérieur. Pour finir, je mens très bien, surtout quand il s’agît de m’en prendre à une personne alors que je suis énervé.

    Hanna : Arrête de mentir, je sais que tu penses rien de ce tu viens de me dire.

    Axel : Si, je te jure que je le pense.

    Hanna :

    Axel : Je suis réellement désolé de ce que je t’ai dit. Même si, et je ne peux pas te mentir à ce sujet, tu ne fais pas partit des personnes que je porte vraiment dans mon cœur, mais, j’ai de l’estime pour toi.

    Hanna : De l’estime ? Et qu’est ce que j’en ai à faire ?

    Axel : C’est bien plus important que ce que tu ne t’imagines.

    Hanna : J’en ai marre de l’estime, toute ma vie les gens ne m’ont donné que de ça. Je veux juste que pour une fois, on m’aime réellement.

     

    Quand Hanna m’a dit ces mots, j’ai sentit mon cœur se serrer. Elle pouvait être bien plus mature quand elle le voulait, elle était différente. Et c’est à ce moment là que j’ai réellement commencé à l’apprécier. Même si elle était tout aussi immature qu’avant, ce n’était décidément plus de l’estime que j’avais pour elle, mais de l’amitié.

     

    Le noir, les ténèbres, le néant, la peur, la crainte, l’horreur, la tristesse, l’ignorance, la douleur. Tous ces mots décrivent exactement l’endroit où je suis et mon état actuel. Je pleure, aucune larme ne coule mais je le sais, je le sens…mon cœur pleure. Si ma vie est sur le point de se finir, si les dieux ont décidé de me punir, si le monde me déteste…pourquoi ne pas m’achever maintenant. Pourquoi ? Je veux mourir… je le veux tellement. Mais pourquoi ? Pourquoi je veux mourir ? Alors qu’elle m’attend, oui, elle m’attend j’en suis sur. J’ai hâte, j’ai tellement hâte de sortir de ce trou noir et de revoir le monde qui m’entoure. Tout me manque, mon passé me manque…je n’ai jamais ressentit une telle nostalgie. Et cette fois ci, je n’ai pas besoins de toi Matt pour comprendre mes sentiments.


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